Organisé par les responsables du séminaire "Antiquité au Présent" : Jean-François Cottier (Paris 7), Emmanuelle Valette (Paris 7), Charles Delattre (Paris Ouest Nanterre)
ainsi que par Stavroula Kefallonitis (Université St. Étienne) et Mickaël Ribreau (Univ. Paris III)
Du 30 septembre au 2 octobre 2013
Le colloque aura lieu à :
‣ l’Université Paris Ouest Nanterre, MAE - René Ginouvès, salle du Conseil : lundi 30 septembre
‣ lUniversité Paris 3, salle Bourjac, 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris : mardi 1er octobre
‣ l’INHA, salle Vasari (1er ét.), 2, rue Vivienne, 75002 Paris : mercredi 2 octobre
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Le commentaire dans tous ses états :
On assiste depuis quelques années à une prolifération de travaux lié à la tradition classique du commentaire et à son histoire : certains auteurs, comme Servius ou Donat, commencent à être mieux connus, de même que les mécanismes de production et de diffusion de certaines productions écrites issues de pratiques d’interprétation et d’une réflexion critique toujours renouvelées : hypomnèmata ou commentarii, constitution de catalogues, de recueils, de récits… Ces pratiques de commentaire nous invitent à réinterroger les termes fondamentaux des mondes anciens dans la constitution et la transmission de leur savoir.
Des enjeux anthropologiques et pragmatiques :
Le travail mené dans le cadre du colloque, qui prolonge une réflexion menée pendant deux ans dans le cadre du séminaire "Antiquité au Présent" (sous la direction de J.F. Cottier, E. Valette, Ch. Delattre) a cependant pour ambition d’aborder ces questions de manière neuve : dans le cadre d’une anthropologie des pratiques culturelles et des théories des actes de parole, le colloque « Pragmatique du commentaire » posera les questions suivantes :
Pourquoi commenter ? Quels sont les lieux pour le faire ? Comment s’articule l’histoire des commentaires et l’histoire des genres ? Quels sont les enjeux propres à chaque tradition exégétique ? Comment compose-t-on un commentaire ? Comment le lire ? Ces pratiques ont-elles donné naissance à un nouveau statut auctorial ? Existe-t-il dans le monde antique ou dans les mondes lointains des formes de commentaires qui ne reposent pas sur des textes écrits ? Commente-t-on pour enregistrer, pour garder en mémoire ? Le commentaire prend-il alors la relève de son objet ?
Principalement centré sur les mondes anciens, ce colloque comporte aussi une dimension comparatiste : en insérant des contributions portant sur des pratiques de commentaire présentes dans d’autres traditions culturelles - les « mondes lointains » - les organisateurs ont voulu favoriser les échanges et les discussions entre des spécialistes de divers domaines sur des questions à la fois centrales, pour ces cultures, et transversales.
