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Séminaire commun ANHIMA 2014-2015

Thème annuel « Générations, âges et successions »

Le lundi de 16h à 18h
Salle Peiresc, INHA

Programme :

• Lundi 15 décembre 2014
François Lissarrague : « Naissance des dieux, naissance d’images »
• Lundi 12 janvier 2015
Hervé Inglebert : « La question de la périodisation dans l’historiographie antique »
• Lundi 26 janvier
Giulia Sissa : « Métamorphoses des corps genrés »
• Lundi 9 février
Arthur Muller : « De la parthenos à la gynè : représentations conventionnelles du statut social et familial des femmes dans la petite plastique »
• Lundi 9 mars
Ivana Savalli : « Formes d’expression de la succession dans les dynasties hellénistiques »
• Lundi 13 avril
Aurélie Damet : « Le bon grain et l’ivraie. Les politiques eugénistes en Grèce ancienne »
• Lundi 18 mai
Nadine Bernard : « Générations en guerre : les plus âgés »
• Lundi 1er juin
François de Polignac : « Poséidon, dieu transgénérationnel » (annulée)
Prochaine séance :
Lundi 8 juin
Yann Rivière : « Les classes d’âge dans la Rome antique au prisme du droit criminel »
 

Présentation :

Le concept de génération permet d’aborder ce passage dans plusieurs types de discours : ceux relatifs aux différentes classes d’âge contemporaines les unes des autres ; ceux qui font référence aux générations antérieures ou postérieures ; et ceux qui construisent l’histoire de la cité et du monde comme une succession d’ères.
Sans prétendre à l’exhaustivité, il est possible de rattacher à la première forme de discours la question des rapports de solidarité ou de conflit au sein d’un même groupe d’âge ou entre deux générations (jeunes/vieux et parents/enfants), l’étude des structures de parenté, des rituels (notamment ceux accompagnant le passage de l’enfance à l’âge adulte) et du lien entre âge et autorité politique, religieuse ou intellectuelle.
La seconde forme de discours permettra d’analyser les références aux générations passées dans les sources textuelles et iconographiques, qui peuvent comporter aussi bien une idéalisation qu’une forte prise de distance. Sur un plan plus strictement politique, la succession des générations d’aristocrates ou de rois implique la mise en œuvre de procédés symboliques de construction et de transmission d’une dynastie : l’inscription spatiale de l’ancrage dynastique dans le temps civique retiendra particulièrement notre attention (grands monuments familiaux, imagines maiorum, arbres généalogiques, etc.). Le souci de perpétuer le corps civique passe, quant à lui, par des décisions politiques et des choix idéologiques sur lesquels il conviendra de s’arrêter (réactions face au problème de l’oliganthropie spartiate, loi de Périclès de 451 av. J.-C., loi « Iulia et Papia », etc.).

La troisième et dernière forme de discours ressortit à la traduction institutionnelle du temps civique (annales, listes de magistrats ou de prêtres éponymes, calendriers civiques) et à la périodisation de l’histoire universelle en une succession d’ères, d’empires ou de généalogies divines, héroïques et humaines (Hésiode, Justin, St Jérôme, chroniqueurs byzantins, etc.).

Notre enquête prendra en compte aussi bien les sources épigraphiques et iconographiques que les sources textuelles issues de la tradition manuscrite et sera attentive également à la diversité des con-textes culturels de la Méditerranée antique.
 

Responsables :

Yann Berthelet, Alberto Dalla Rosa, Daniela Ventrelli (post-docs ANHIMA)
Avec le concours de Clara Berrendonner (Paris 1), Florence Gherchanoc (Paris 7) et Silvia D’Intino (CNRS)

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